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..i. obsession .......
03:09
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lyrics by baudelaire
Grands forêts, vous me alarme comme un fane puissant
Comme orgue tons vous hurlez, et dans nos cœurs de pierre
Où sanglots anciens vibrent, l'salles de O de a douleur sans fin
Les échos de votre répondeur "De Profundis" gémissent.
Je te hais, Océan! haïr tes tumultes et tes palpite
Mon esprit les trouve en lui-même. Cette joie amère
Parmi les mortels vaincus, pleins d'insultes et de sanglots
Je l'entends dans le rire mighteous de la mer.
O nuit sans étoiles! ton Loveliness mon âme inhale
Sans ces rayons étoilées qui parlent une langue connue
Car je désire l'obscurité, le nu et le solitaire.
Mais même ces ténèbres elles-mêmes pour moi sont des voiles
Où en direct et, par millions sous mes paupières caracoler
Long, êtres longtemps défunts avec vue familière.
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2. |
.ii. le mort joyeux ..
03:33
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by baudelaire
Dans une terre grasse et pleine d'escargots
Je veux creuser moi-même une fosse profonde
Où je puisse à loisir étaler mes vieux os
Et dormir dans l'oubli comme un requin dans l'onde.
Je hais les testaments et je hais les tombeaux
Plutôt que d'implorer une larme du monde
Vivant, j'aimerais mieux inviter les corbeaux
A saigner tous les bouts de ma carcasse immonde.
Ô vers ! noirs compagnons sans oreille et sans yeux
Voyez venir à vous un mort libre et joyeux
Philosophes viveurs, fils de la pourriture.
A travers ma ruine allez donc sans remords
Et dites-moi s'il est encor quelque torture
Pour ce vieux corps sans âme et mort parmi les morts!
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3. |
iii. la muse malade
02:40
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by baudelaire
Ma pauvre muse, hélas! qu'as-tu donc ce matin?
Tes yeux creux sont peuplés de visions nocturnes
Et je vois tour à tour réfléchis sur ton teint
La folie et l'horreur, froides et taciturnes.
Le succube verdâtre et le rose lutin
T'ont-ils versé la peur et l'amour de leurs urnes?
Le cauchemar, d'un poing despotique et mutin
T'a-t-il noyée au fond d'un fabuleux Minturnes?
Je voudrais qu'exhalant l'odeur de la santé
Ton sein de pensers forts fût toujours fréquenté
Et que ton sang chrétien coulât à flots rythmiques.
Comme les sons nombreux des syllabes antiques
Où règnent tour à tour le père des chansons
Phoebus, et le grand Pan, le seigneur des moissons.
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4. |
iv. l'ennemi ...........
03:32
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by baudelaire
Ma jeunesse ne fut qu'un ténébreux orage
Traversé çà et là par de brillants soleils;
Le tonnerre et la pluie ont fait un tel ravage
Qu'il reste en mon jardin bien peu de fruits vermeils.
Voilà que j'ai touché l'automne des idées
Et qu'il faut employer la pelle et les râteaux
Pour rassembler à neuf les terres inondées
Où l'eau creuse des trous grands comme des tombeaux.
Et qui sait si les fleurs nouvelles que je rêve
Trouveront dans ce sol lavé comme une grève
Le mystique aliment qui ferait leur vigueur ?
Ô douleur ! ô douleur ! Le Temps mange la vie
Et l'obscur Ennemi qui nous ronge le coeur
Du sang que nous perdons croît et se fortifie!
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5. |
.v. le fantôme ........
02:57
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lyrcis by baudelaire
Tout comme un ange, avec le mauvais œil
Je reviendrai vers toi, en silence
Sur ton charmille, je vais descendre
Avec la chute des ombres, de la nuit.
Avec toi, mon brownie, je communie
Et te donner des baisers, froids comme la lune
Et avec étreinte humide d'un serpent
Je vais ramper, ton lieu de repos.
Et quand le matin livide tombe,
vous trouverez seul, les murs vides
Et jusqu'au soir, sergé froid 'être.
Comme d'autres avec, leur tendresse
Sur ta vie, et la jeunesse
Je vais régner seul, avec effroi sur toi.
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